Là aussi, c’est moi, déjà un appareil photo à la main. Je vous l’accorde c’était il y a quelques années.
J’ai un peu grandi, l’appareil photo aussi et surtout… j’ai changé de style vestimentaire !

Déjà à l’époque j’étais dans les hautes herbes. Peut-être le signe que je ne serai jamais un bon golfeur :-/

Après plusieurs années à photographier les sports mécaniques, j’exerce le métier de photographe depuis 2009, avec une spécialisation dans le mariage. À la suite d’un pépin de santé en 2018, coincé sur mon canapé, je suis tombé sur la Ryder Cup à la télé. Ça a été un déclic : j’allais enfin me mettre à jouer au golf !

C’est en janvier 2020 que les choses sérieuses ont commencé, à mon arrivée au Golf de l’Ailette.

Comme beaucoup j’ai été subjugué par ce sport, ses aspects techniques et mentaux, sa proximité avec la nature, et les rencontres qu’on y fait. Et surtout je n’ai de cesse que de m’émerveiller de la beauté des parcours que je découvre ça et là (ma collection de balles logotées commence à ressembler à quelque chose).

Seulement quand je cherche à découvrir un nouveau parcours, il m’arrive d’être étonné du manque de photos ou du manque de soin apporté à la prise de vue que proposent certains golfs. Que ce soit sur leur site ou les réseaux sociaux, les photos floues, sans composition, sans émotion sont légion.

Communiquer, oui. Mais pas n’importe comment !

C’est en ça que mon expérience, mon œil et mon amour du golf peuvent aider les golfs à être plus attractifs, et les golfeurs à obtenir de beaux souvenirs. Des années à shooter des bolides et des ouvertures de bal endiablées ont fait de moi un fin technicien. Je ne me suis jamais considéré comme exerçant un métier artistique. L’art, c’est trop abstrait pour moi. J’ai plus une approche photo-journalistique, mais avec tout de même une part de sensibilité.